La façade, d’un seul ordre, a un aspect vertical et la porte, surmontée d’une grande fenêtre, est raccordée par d’élégantes fenêtres ovales. Dans la zone du grenier, il est important de la porte avec le tympan cassé, ornée de chérubins et de motifs floraux de goût rococo, et complété par les armoiries de l’ordre et une niche avec la statue de Saint-Benoît. Un corps latéral soutenait le clocher en voiles, aujourd’hui démoli. Sur le flanc nord s’ouvre une porte architravée du XVIIIe siècle, adjacente à un corps ajouté coevo. A l’intérieur d’une grande salle avec voûte à tout centre lunettata. Sur le mur de l’abside, dépourvu de l’ancien grand autel en bois, l’Ascension, d’un auteur inconnu du XVIIIe siècle. Il était flanqué de quatre tableaux ovales représentant des scènes de la vie de Jésus. Il a également enlevé deux toiles mystique : La fuite en Egypte et Notre-Dame avec Saint Michel l’Archange.
Sur le mur de gauche les deux autels étaient surmontés par deux lames, Baptême de Jésus et Saint Benoît, tandis que sur la droite la Nativité et Sainte Scolastique. Dans la cuvette de l’abside, on conserve la fresque de la Madeleine lavant les pieds de Jésus par Scipio Manni. Au maître-autel, il reste la Transfiguration dans un cadre richement sculpté et doré. L’environnement est entouré d’une décoration en stuc scénographique à motifs végétaux et puttini, animée par de grandes fenêtres qui inondent de lumière.
